Darker Than Black

Considéré par beaucoup comme la série la plus attendue de cette saison printanière, Darker than Black marque surtout le retour de Tensai Okamura (Wolf’s Rain et le segment Stink Bomb de Memories) sur le devant de la scène (et accessoirement pour BONES). Depuis maintenant 10 ans, la ville de Tokyo est surplombée d’un gigantesque champ de force d’origine inconnue appelé "La Porte des Enfers". C’est à ce moment, que certaines personnes ont commencé à développer des dons psychiques : les keiyakusha (les pactisants). Hei, un des plus puissants keiyakusha, travaille pour une organisation chargée d’enquêter sur La Porte de l’Enfer...

Un premier épisode qui risque de calmer du monde ! BONES, le studio qui déçoit rarement (j’allais dire jamais mais leur dernier titre Ayakashi Ayashi ne se traîne pas une bonne réputation) sort les grands moyens avec un titre ambitieux bien loin des shônens habituels. Le Tokyo nocturne est superbement représenté avec ses éclairages divers et typiques de cette cité labyrinthique. L’animation est somptueuse et les détails nombreux (pour une fois les voitures ressemblent à de vraies voitures !), renforçant ainsi l’immersion du spectateur. Si l’histoire reste encore floue (vengeur masqué, double identité, complot, mystère du champ de force... ça fait beaucoup pour un seul épisode), elle promet son lot de surprises. À noter que le score est signé Yoko Kanno (déjà au poste sur Wolf’s Rain) et que seuls 13 épisodes sont affichés sur le planning. Ce qui ne veut pas dire que ce soit le total final (à l’instar de Jyu Oh Sei, la série mérite mieux).

Quelques images :